Berlin, le 3 mars 2022: Les organisations de la société civile invitent les députés au Parlement européen à adopter le projet de règlement sur les batteries, qui transcende les groupes politiques, le mercredi 9 mars 2022. La commission de l'environnement du Parlement européen a déjà présenté un projet solide en février. Il contient des règles visant à produire des batteries plus durables et réparables à l'avenir, ainsi que des obligations de diligence en matière de droits de l'homme et d'environnement pour les entreprises dans les chaînes d'approvisionnement en batteries.
Le nouveau règlement sur les batteries est urgent et devrait remplacer la directive révisée de 2006 sur les batteries. Celle-ci avait laissé de côté les droits de l'homme et la protection de l'environnement lors de l'extraction des matières premières pour les batteries.
- «Maintenant, il y a une chance pour plus de justice. Avec l'ordonnance sur les batteries, des obligations de diligence complètes peuvent être fixées par la loi. Un pas attendu depuis longtemps. Ce n'est qu'avec des règles ambitieuses pour la production de batteries que les droits de l'homme, l'environnement et la protection du climat peuvent être interconnectés», explique Johanna Sydow de Germanwatch.
Une semaine plus tard, le 17 mars, les États membres européens se positionnent. Il existe actuellement des controverses entre les différents États quant à la date d'entrée en vigueur de certains aspects du règlement relatifs à la durabilité.
- «Arrêtez le retard et la dilution! Le gouvernement fédéral doit se prononcer au sein du Conseil de l'UE en faveur du projet de la commission de l'environnement du Parlement européen et d'une mise en œuvre rapide. Des règles efficaces en matière de droits de l’homme et de protection de l’environnement ne doivent pas être remises à plus tard compte tenu de l’expansion massive de l’électromobilité en Allemagne», commente Lara Louisa Siever d’INKOTA.
Avec l'immense promotion de l'électromobilité et l'expansion de la production de batteries en Allemagne, les besoins en matières premières pour le lithium, le cobalt, la bauxite et d'autres métaux augmentent. Dans le même temps, cela aggrave les risques pour les droits de l'homme et l'environnement liés à l'exploitation minière.
- «Le règlement sur les batteries constitue une étape importante vers une mobilité plus durable. Mais un simple virage d'entraînement ne suffit pas! Une véritable transition vers la mobilité et les matières premières doit réduire considérablement le nombre et la taille des voitures. Ce n’est qu’en réduisant l’exploitation minière qu’il sera possible de renforcer les droits de l’homme et la protection de l’environnement dans les régions minières», souligne Michael Reckordt de PowerShift.
Contacts pour les médias:
Lara Louisa Siever, chargée de mission «Politique des matières premières, économie et droits de l’homme», réseau INKOTA, 0157 344 74 810, siever@inkota.de, Twitter: @LaraLouisa16
Michael Reckordt, responsable de la politique des matières premières chez PowerShift, 0163 633 63 72, michael.reckordt@power-shift.de, Twitter: @MichaelReckordt
Johanna Sydow, chargée de mission pour la politique des ressources Germanwatch, 0176 260 95 273 sydow@germanwatch.org Twitter: @JohannaSydow
Stefan Küper, porte-parole de Germanwatch, 0151 252 110 72
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